install’ toute neuve

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Je ne rentrerai pas ici dans les détails de la mise en place, déjà très documentée ailleurs et souvent facilitée par les hébergeurs. Ce récit commence donc avec un site vide dont l’administration est accessible au premier utilisateur.

Capture du Tableau de bord vu par l'administrateur.

Rappel : JE NE SAIS PAS CODER/ DÉVELOPPER et JE NE SUIS PAS UNE PRO. J’adore le statut d’amateur et je le revendique avec enthousiasme.

Bon, nous y voilà, pour créer ce site je n’ai absolument pas suivi ou anticipé les conseils de base que j’aimerai y construire et je me suis lancée directement dans l’installation de wordpress.

ça fonctionne…

L’interface semble claire avec un menu bien structuré, et elle me rassure sur l’état de santé de mon site. Puisque je suis connectée comme « administrateur » j’ai accès à l’ensemble des options disponibles : mon menu comporte 10 entrées principales.

… mais par où commencer ?

Bon on va pas se mentir j’ai plus 20 ans et donc en bonne vieille je vais m’appuyer sur la documentation officielle en français pour (re)découvrir tout ça.
Génération #RTFM

les Comptes

Liste des comptes sur le site

Un site associatif aura probablement différents contributeurs. Je me rends donc dans cet espace pour créer les accès de mes camarades. [bouton Ajouter]

Comment ajouter d'autres utilisateurs



identifiant pour se connecter (unique)

1 utilisateur = 1 adresse mail


Le mot de passe est-il envoyé par mail à la personne ?

Notion de RÔLE: Abonnée, Auteur, Éditeur, Administrateur…

Creusons ces histoires de comptes plus loin :

l’Aspect général : choisir un Thème

Bon allez soyons concret-coquet, même si je ne sais pas encore bien ce que je veux publier ou comment mon site sera structuré j’ai envie qu’il en jette un max. Donc ça se passe dans Apparence avec le choix d’un Thème. Le [bouton Ajouter] permet d’accéder aux milliers d’habillages proposés et de les installer en clic sur mon site.

Et là, c’est le drame.

Ce choix est important pour la construction de notre site, et l’ « essai en direct » est extrêmement facile : naviguer dans le vaste choix et quand une présentation vous plaît clics
Installer puis Activer

Autant vous dire qu’une partie du « plaisir » est aussi un gouffre à temps…
Peut⁻être aussi que certains points importants doivent être connus, certains critères établis avant de sélectionner la base cosmétique du rendu de nos contenus…

Éclairer ces questions d’aspect plus tard :

Afficher les 4 derniers articles taggés « thème » et « modèles« , si vous voulez tous les voir cliquez là

En attendant sur ce site je vais donc m’en tenir au thème de l’année : Twenty Twenty-Three.

Le Contenu

C’est normalement le plus important : les informations que l’on souhaite publier. Et puis ce sera plus évident aussi de tester les Thèmes en leur donnant quelques trucs à habiller…

On va commencer par les concepts qui n’ont pas changé : les Articles, les Pages et les Médias (images). Chaque lien ci-avant renvoie à la documentation basique, ci-après des notes perso pour compléter.

Médias, Pages et Articles

Un des outils puissants de WP c’est sa médiathèque qui va permettre de gérer les images (formats jpeg, png ou gif) mais aussi des fichiers comme par ex des PDF ou des ZIP à télécharger par vos visiteurs.
Les contenus de la médiathèques sont communs à tous les contributeurs : Paul pourra utiliser une image de Jean dans son article.

Les pages sont là pour créer des points d’entrée stables dans votre site. Typiquement on pense aux classiques « Contact », « à propos »…
On peut les penser comme des intemporels, accessibles par des menus de navigation.
La publication de Pages est réservée aux éditeurs et aux administrateurs.

Les articles sont les éléments de contenus principaux, des billets qu’on publiera régulièrement (car WordPress se présente encore comme un outil de Blogging).
Organisés chronologiquement ET selon leur classement dans des catégories ou des étiquettes (voir Taxonomie)
Ils sont très temporels : ils seront mis en avant par le moteur tant qu’ils sont récents.

Il est possible d’utiliser WP pour construire [autre chose qu’un blog] et certains projets n’utiliseront pas les Articles mais il y a fort à parier que votre extension de Calendrier ou de Galerie propose le même fonctionnement pour organiser vos Événements ou vos Créations.

Taxonomie pour structurer

Pour organiser les contenus temporels WP utilise donc les Catégories et les Étiquettes. 2 principales différences :
– un article doit obligatoirement appartenir à (au moins) 1 catégorie, mais il n’est pas forcément étiqueté. Si on ne range pas notre publication, wordpress crée une catégorie « non classé ».
– on peut hiérarchiser les catégories mais pas les tags ( on peut créer des sous-catégories mais pas des sous-étiquettes)

à noter : en général un site se structure autour d’un nombre restreint et définis de catégories qui couvriront l’ensemble des contenus, tandis que les étiquettes seront plus nombreuses et disparates.

Par défaut, le logiciel génère des pages d’archives présentant tous les articles de telle catégorie ou tous ceux étiquetés de telle façon.

Ce qui change: la création de contenus

Avant de découvrir l’interface pour créer une page ou un article je me permet une petite digression. Auparavant c’est la brique logicielle TinyMCE qui permettait aux contributeurs de créer leurs articles selon une logique simple, assez semblable à ce qu’on trouve en bureautique:

La barre d’outils « classique » qui a accompagné les utilisateurs WordPress de 2003 à 2018.

Gutenberg et les blocs.

Apparu il y a maintenant 4 ans (dans la version 5.0) Gutenberg modifie immédiatement et radicalement l’interface de rédaction des contenus en introduisant le concept de Blocs.

les blocs rapides proposés par Gutenberg dans une rédaction d'articles.
les blocs proposés en accès rapide pendant la rédaction d’articles

Au moment de sa sortie, Gutenberg n’était visible que dans les espaces de création de contenus : Créer ou Modifier une Page, Créer ou Modifier un Article.
Il a été assez mal accueilli par la communauté, qu’il s’agisse des développeurs du cœur de WordPress ou d’utilisateurs habitués à leur WYSIWYG traditionnel.

L’ambition de cet outil va pourtant au-delà de publications et depuis 2018 il ne cesse de grandir. A terme le même outils d’édition permettra de gérer l’ensemble d’un site, et c’est presque déjà le cas ici comme nous pourrons le voir.

J’essaierai de faire un billet sur l’histoire de WordPress et sur la révolution Gutenberg, mais en attendant revenons à nos premiers pas sur un site tout neuf.

Rédiger un article avec des blocs

Rapidement car d’autres billets me seront utiles pour approfondir.
En ajoutant un nouvel article je me retrouve donc sur une interface quasiment vide.

Une fois que j’ai complété le titre et rédigé quelques paragraphes je peux m’apercevoir que chacun d’eux est un Bloc qui dispose d’options spécifiques.

L’UX sur PC est assez bien pensée je trouve : quand je tape tape rédige tape aucun menu ne vient me perturber, mais dès que je saisis ma souris (par exemple pour mettre un passage en gras) alors apparaît un menu lié au bloc dans lequel je suis.

Menu lié au bloc, qui apparaît quand je saisis ma souris.
Menu des options pour un bloc Paragraphe.

Chaque bloc dispose d’options différentes.

Ce qui est compliqué c’est qu’il existe un grand nombre de blocs par défaut, et là encore on pourra rapidement perdre beaucoup de temps à explorer les possibles plutôt qu’à proposer nos nouveaux contenus uniques et originaux.

Saisir  » /  » pour choisir un bloc

Cette option permet d’accéder rapidement à 9 types de blocs.

? Je me demande si on peut (en tant qu’admin) modifier cette liste pour l’ensemble des utilisateurs, car la présence d’Issuu dans ce menu rappelle beaucoup les distributions Linux fournies avec un raccourci Amazon sur leur bureau…

Menu « +  » , « insertion de blocs » , « tout parcourir »

<– Ci-contre un aperçu du menu d’insertion de blocs en haut à gauche de l’interface

Ci-dessous les mêmes blocs sont accessibles aussi via le symbole + :

Trop Plein d’Options.
Là encore le risque n°1 est la chronophagie car on trouve ici des dizaines et des dizaines de possibilités, des blocs mais aussi des compositions… !!!
Un univers entier à explorer.

Et puis tout ça c’est génial quand on est tout seul à faire son site à soi, mais je me demande … Comment ça se passe pour obtenir un résultat joli / homogène ?
– Si toutes ces boîtes peuvent être utilisées par tous les contributeurs?
– Si chacune des boîtes peut être personnalisée (en couleurs, en taille… etc)?

En vrai tout ça semble très puissant, donc ça nécessite encore du temps pour être maîtrisé.

  • Je vois qu’il me propose de créer un élément réutilisable… Que pour moi ou commun?
  • Idem cet article me montre que les légendes d’images n’ont aucun style… Est-ce que ça va être « facile » à changer?

Explorons « + » les blocs et leurs options :

Afficher les 4 derniers articles taggés « Gutenberg » et « Blocs« , si vous voulez tous les voir cliquez là

magie : le bloc Boucle de requêtes

Bon si y a quand même un bloc génial parmi tous c’est la boucle de requête. Introduit dans la version 5.8 de WP en juillet 2021 ce bloc permet d’ afficher les contenus qui répondent au filtre choisi. J’essaierai d’être plus claire sur ce sujet la prochaine fois mais typiquement c’est avec lui que j’ai pu créer 3 « menus internes » dans cet article.

conclusion

15 ans plus tard ça semble toujours possible pour un non-développeur de créer un site-blog avec wp et d’y publier du contenu, regardez je le fais!

Après il faut quand même prévoir un vrai investissement en temps pour saisir la logique et maîtriser les outils, surtout si on veut administrer un site pour d’autres personnes.

Le mélange du fond et de la forme dans l’interface de création est un peu déstabilisante et surtout elle peut très facilement faire perdre beaucoup de temps et le fil de nos pensées. Une certaine rigueur et un process clair seront importants à construire.

Enfin la dimension « libre » de l’outil s’est un peu perdu au profit d’une logique d’ éco-système compliqué (où éco est économique) : plein de thèmes et d’extensions « free » proposent en fait des versions tronquées de leurs solutions « pro »…

C’est plus le même esprit.
Ce qui est sûr aussi c’est qu’on trouve maintenant bien plus de « formations », d’experts aux 1000 conseils et d’agences de design spécialisées (qu’il y a 15 ans).
Tout ça renforce l’impression de haute technicité et peut rebuter de nombreuses personnes, surtout si elles sont en bénévolat.

Côté convivialité je ne sais pas encore vraiment ce qu’il en est, je m’inscris de ce pas sur le forum WPFR et sur la doc .org pour voir l’accueil qui me sera fait.
L’idée de ce site et de mes activités du moment c’est aussi que la convivialité se construit micro-localement, et pour l’instant aucun « club WordPress » n’existe près de chez nous.

à creuser :

  • est-ce que le rôle admin peut dégraisser / simplifier les interfaces des autres utilisateurs ? sans toucher au code ? Comment ?
  • la portée des blocs réutilisables ? La possibilité de modifier l’original après coup?
  • sera-t-il possible d’entretenir un blog « à la papa » avec Gutenberg et les futures versions de WP ?

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